PARIS

Cité des Sciences et de l'Industrie

Photo Cité des Sciences et de l'Industrie

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h, dimanche de 10h à 19h, fermé le lundi

Accès
Métro : ligne 7, station Porte de la Villette.
Bus : 75, 139, 150, 152, 249, PC.
Parc auto payant : entrée quai de la Charente.

Nous contacter
Standard (du lundi au vendredi) : 01 40 05 70 00
Serveur vocal : 01 40 05 80 00
Mél : [email protected]
Réservations téléphoniques
Pour les individuels
- Expositions d'Explora, cité des enfants, Ombres et lumière : 08 92 69 70 72 (0, 34 € min. / frais de réservation : 1,60 €/retrait des billets dans les magasins Fnac et Carrefour).
- Géode : 08 92 68 45 40 (0,34 € min.) ou 01 39 17 10 00 (frais de réservation : 0,50 € par place).
Pour les groupes : 01 40 05 12 12


La Cité, une aventure architecturale


L'existence de La Villette est signalée pour la première fois en 1198. Au XVIIIe siècle. La Villette était encore un village, une "villette" agricole de la petite banlieue de Paris, passage séculaire vers le Nord, l'Est et l'Allemagne. A la rotonde de l'Octroi, édifiée par Ledoux, les Parisiens venaient se promener, et dégustaient dans les guinguettes le fameux "guinguet", petit vin blanc du terroir. Pour l'approvisionnement en eau de Paris, Napoléon fait creuser, en 1812, un canal à partir de l'Ourcq, baptisé Bassin de la Villette, et ouvert également à la navigation.

A partir de 1867, les abattoirs de Paris sont réunis en un seul à La Villette. C'était une immense "cité du sang, de la viande et de son commerce" qui s'étendait sur 40 000 m2 et la Grande Halle abritait jusqu'à 4 600 bovins. La cloche qui surmontait la Tour carrée de l'Horloge rythmait implacablement l'activité des abattoirs et de ses trois mille employés. En 1974, le dernier bœuf est abattu et, en 1979, la conversion des 55 hectares de friches et de bâtiments est lancée. Une des missions précisées alors par l'Etat consiste en la réalisation d'un Musée national des sciences et des techniques.


En 1980, une consultation est lancée auprès de vingt-sept architectes pour la création d'un "Musée national des sciences, des techniques et de l'industrie" dans un bâtiment inachevé, construit pour un autre usage, la grande salle des ventes des abattoirs dont la construction a été interrompue en 1973. Ce devait être un abattoir, c'est devenu la Cité des Sciences et de l'Industrie. L'artisan de cette immense réhabilitation est l'architecte Adrien Fainsilber.

Le projet proposé par Adrien Fainsilber découle d'une réflexion à l'échelle du site et de son environnement. Il établit des relations privilégiées entre la Cité et le parc, en tirant le meilleur parti de son caractère original.
Trois thèmes guident la conception du bâtiment : l'eau, thème charnière entre l'univers et la vie entoure le bâtiment principal ; la végétation pénètre à l'intérieur de la Cité par trois grandes serres bioclimatiques, tournées vers le parc ; la lumière "source d'énergie du monde vivant" éclaire les espaces de l'exposition permanente grâce à deux coupoles de 17 m de diamètre.

Les grandes dates du projet

Mi-1977 : M. Taillibert, architecte, est chargé par le Président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, d'une étude sur la reconversion possible des bâtiments existants, notamment de la grande salle des ventes des abattoirs. M. Taillibert conclut que ce bâtiment pourrait abriter un musée des sciences, des techniques et des industries.
Fin 1977 : Maurice Lévy, Professeur de physique à Paris VI et ancien Président du CNES, est chargé d'une étude sur l'intérêt pour la France de créer un musée des sciences, des techniques et des industries. Ce sera "le rapport Lévy" remis en 1979 et la définition du contenu de la future Cité des Sciences et de l'Industrie.
Juillet 1979 : décret portant création de l'Etablissement public du parc de la Villette (EPPV) chargé d'aménager les 55 hectares du site de la Villette. Paul Delouvrier en est le président.
Décembre 1979 : un Conseil restreint décide de programmer un musée selon les orientations du rapport Lévy ; de créer un parc ; de réserver l'emplacement d'un auditorium. Une consultation d'architectes sera organisée pour la création d'un musée des sciences, des techniques et des industries, dans l'ancienne salle des ventes des abattoirs.
Février 1980 : André Lebeau est nommé directeur de la Mission du musée à l'EPPV.
Septembre 1980 : après consultation de 27 architectes français, Adrien Fainsilber devient architecte du musée.
Juillet 1981 : François Mitterrand, Président de la République, visite la Villette et confirme les missions de l'Etablissement public.
Mars 1982 : un communiqué de la présidence de la République annonce les grandes opérations d'architecture et d'urbanisme, parmi lesquelles la réalisation d'un parc et d'une cité vouée à la musique qui complètent l'aménagement du site de la Villette.
Novembre 1983 : Maurice Lévy devient directeur de la Mission du musée.
6 mai 1985 : inauguration de la Géode par François Mitterrand.
21 mai 1985 : Maurice Lévy est nommé Président de la Cité des Sciences et de l'Industrie.
Octobre 1985 à 1986 : aménagement du contenu des expositions dans le bâtiment.
13 mars 1986 : inauguration de la Cité des Sciences et de l'Industrie (lors du passage de la comète de Halley).
 
Les missions

Figure imposante du Parc de la Villette, la Cité des Sciences et de l'Industrie est l'un des plus grands centres de culture scientifique et technique existant au monde et l'un des plus novateurs

Lieu de civilisation, elle a pour mission d'aider tous ses contemporains à entrer dans l'intelligence du monde d'aujourd'hui pour mieux gérer et maîtriser le futur.

Lieu d'éducation, elle offre aux plus jeunes la possibilité d'explorer, en liaison avec l'Education nationale, des voies informelles d'acquisition du savoir.

Lieu d'approfondissement, elle met à la disposition de tous, enfants et adultes, grand public et chercheurs, les multiples supports de ses médiathèques.

Lieu de la transformation sociale, elle a su inventer la cité des métiers, développer sa didacthèque, présenter des expositions sur les différentes filières professionnelles.

Lieu de débat, elle s'efforce de regrouper autour des chercheurs un public avide de débattre des questions vives suscitées par les avancées scientifiques et technologiques et elle accueille chaque année de nombreux colloques et congrès d'envergure nationale ou internationale. Elle consacre aujourd'hui une grande partie de ses efforts à rendre accessibles les savoir-faire qu'elle développe aux publics " virtuels " qui voudront la consulter à domicile.

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