PARIS

Couvent des Cordeliers

Métro : Saint-Michel (ligne 4) Odéon (lignes 4, 10), Cluny-La Sorbonne (ligne 10)
RER Luxembourg (ligne B)
Bus : lignes 21, 27, 63, 86, 87, 96, 58

Présentation
Aujourd' hui monument branché grâce aux nombreuses manifestations de relations publiques qui y sont données pour des lancements de parfums, des soirées musicales ou même des défilés de mode. L'histoire du Couvent des cordeliers n'a pas toujours été de tout repos. En 1221, fut institué le tiers ordre de saint François d'Assise, dont les membres se faisaient connaître sous le nom de cordeliers. Les religieux bénéficiaient de hautes protections, dont celle du roi Charles V qui fit exécuter pour eux plusieurs constructions dont le couvent. Le Couvent des cordeliers devint un haut lieu religieux mais également historique. C'est dans l'immense galerie située au-dessus du cloître que fut élaboré le nouveau plan de Paris en 1783. Marat fut enterré dans un coin du jardin en 1793. Affecté à l'Ecole de médecine, le couvent fut peu à peu démoli. Ces opérations de destruction commencèrent par l'église et s'achevèrent par le cloître en 1877. Seul subsiste aujourd'hui le réfectoire construit à la fin du XVe siècle. Ce bel édifice est éclairé de vastes baies ogivales qui déversent une très belle lumière sur une salle de cinquante-six mètres de long sur dix-sept de large. Indépendamment des manifestations et expositions qui peuvent y être organisées, les visites privées sont autorisées.
 

HISTORIQUE

En 1789, cet ensemble immobilier est remis à l’État. Dans le réfectoire, se tiennent alors les séances de la société des droits de l’homme et du citoyen, le club des Cordeliers. Le corps de Marat y sera exposé au peuple au milieu des livres de la bibliothèque conventuelle.


Après la révolution, l’État décide d’organiser les études de médecine et de créer une école de santé. La médicalisation du site du 15-21 rue de l’Ecole-de-Médecine est décidée vers 1795. L’église est d’abord détruite puis le reste des bâtiments vers 1802. Seuls subsistent le réfectoire et le cloître. Six pavillons sont construits pour accueillir les « exercices cadavériques ».

 

 Porte secondaire du Réfectoire

Façade du Réfectoire

 

  

Dans le cloître s’installe l’hospice de l’école de médecine, dit hôpital de l’Observance affecté « à l’étude des cas rares et compliqués ». Cet hôpital fermera vers 1829. En 1834, il sera remplacé par un nouveau bâtiment dit hôpital des Cliniques, qui disposait de 140 lits (médecine, chirurgie et accouchements). À partir de 1872, les bâtiments sont démolis pour permettre la reconstruction de l’École pratique de la Faculté de médecine de Paris. Par une loi du 14 décembre 1875, la ville de Paris devient propriétaire du site des Cordeliers, elle doit en échange conserver à perpétuité dans ces terrains et constructions les services de la Faculté de médecine.

 

 
 


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